Descriptif :

Voici un parcours assez facile, évoluant entre 630 et 760 mètres, de faible dénivelé (200 m de D+) offrant des ouvertures paysagères dans ces hautes terres morvandelles.

Les trois premiers kilomètres – après être sorti du typique village morvan­diau de Glux-en-Glenne vous font évoluer autour de bosses granitiques face au majestueux Mont-Beuvray, ancien oppidum des Eduens. Les ouvertures paysagères sont réduites aujourd’hui et pourtant vous allez évoluer sur un ancien sentier, un peu caillouteux au milieu d’une forêt de feuillus qui -il y a quelques siècles- n’existait nullement comme l’atteste les toponymes de ce territoire que vous traversez « les Ichards » puis « les issarts » (= les zones défrichées).

A partir des Francillons (KM 3.4) en revanche, lorsque la pente se fait plus marquée, la vue se dégage nettement avec de très belles ouvertures pay­sagères sur le Mont Beuvray sur la très belle vallée de la Roche (avec son château de Larochemillay au fond) mais aussi au-delà en direction du Bourbonnais et de l’Auvergne.

La montée finale qui mène aux sources de l’Yonne (KM 4.2) devient caillou­teuse et correspond à la zone la plus pentue (10 %).

Face à vous, sur la partie haute, à la croisée des chemins se trouve ce pâ­turage où naît l’Yonne. Le Haut-Folin, point culminant de l’ancienne région Bourgogne, est en face de vous reconnaissable à son antenne bicolore. Le territoire des sources est totalement protégée (site natura 2000). Le sourcier de cuivre (oeuvre artistique) est là pour vous indiquer le lieu de naissance du fleuve qui coule… à Paris (techniquement c’est l’Yonne qui traverse la capitale française. Si l’on considère la puissance des débits à leur confluence, ce n’est pas la Seine mais bien l’Yonne !).

Il vous faut prendre à droite un large chemin. A la sortie des pâtures sur votre gauche, les fouilles archéologiques ont (re)mis à jour un sanctuaire gallo-romain. Ce large chemin, assez plat, devra être suivi sur près de deux kilomètres évoluant dans une forêt résineuse dénommée les « grandes ventes » (là encore référence à des zones autrefois défrichées ce qui vous montre une nouvelle fois l’importance de l’évolution paysagère). Sur cette portion, c’est l’occasion soit de récupérer, soit de travailler sur une foulée plus dynamique (fractionné, fartlek…).

Sur votre droite (avant la route, KM 5.1), un chemin morvandiau plus tradi­tionnel vous ramènera vers Glux. Une fois sur la route (faiblement fréquen­tée mais prudence exigée !) profitez des belles ouvertures paysagères sur le village, et le Mont Beuvray. Le retour se fait par la partie haute du village en passant devant le centre de Recherches archéologiques de Bibracte.

Jean-Luc PILLARD
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Jean-Luc PILLARD